Les alternatives au plastique dans le domaine de l’emballage alimentaire

Le bioplastique arrive en tête de l’alternatif pour remplacer le plastique, mais encore faut-il les différencier. Cette appellation regroupe les plastiques biosourcés et les plastiques biodégradables. On retrouve trois grandes familles de bioplastiques. Il y a les matériaux biosourcés issus de ressources renouvelables. C’est le cas des matières végétales telles que le blé, le maïs et la pomme de terre. Ce genre de bioplastique contient au minimum 40 % de matière végétale. Il y a aussi les matériaux issus des ressources fossiles. C’est le cas du pétrole. Ces deux types de matériaux biosourcés sont biodégradables. C’est-à-dire que les micro-organismes présents dans la matière peuvent la décomposer en matière organique. Pour avoir la mention « biodégradable », il faut que le bioplastique réponde à la norme européenne EN 13 432 : 2000 et avoir le label OK compost. Et enfin, il y a les matériaux biosourcés et durables qui ne sont pas biodégradables. C’est le cas du bio-PE (bio-polyéthylène), du bio-PET (bio-téréphtalate d’éthylène) et des bio-PTT (bio-polytéréphtalate de triméthylène).

Ils sont à la base de diverses applications industrielles telles que les flacons, les boites tupperware, les prothèses, les films, les fibres textiles et bien d’autres. Les bioplastiques peuvent aussi être compostables c’est-à-dire que l’on traite les déchets organiques en contrôlant l’air, l’humidité et la température pour en faire des composts. Le taux de fabrication du plastique biodégradable est encore très faible (0,75 %) à l’échelle mondiale et les autorités prévoient d’augmenter ce chiffre à 19 % en 2022. Le seul bémol du bioplastique est son coût qui est nettement plus cher que le plastique. Mais il existe aussi d’autres alternatives au plastique qui ne sont pas encore connues. C’est le cas des algues. Il fallait y penser ! L’idée est née en 2010 en Bretagne. C’est un matériau qui nécessite peu d’eau, qui n’a pas besoin de produit chimique et qui est à 100% dégradable. Le plastique fabriqué à partir des algues est solide, totalement végétal et naturel. Et cerise sur le gâteau, le prix est 20 % moins cher que le plastique. Il y a aussi le bambou. Le bambou a la vocation d‘être un matériau infiniment renouvelable, naturel et sans ajout chimique comme les algues.

Il est utilisé pour divers domaines notamment en cuisine comme la vaisselle, les pailles, les coupelles à glace et bien d’autres. Le bambou est considéré comme la nouvelle génération pour les produits biosourcés. De plus, en termes de prix le bambou est peu onéreux et c’est une ressource abondante. Et enfin, il y a la cire d’abeille. C’est l’invention qui a remporté la mention green dans les prix de l’innovation 2019 au salon Sihra. Cette innovation à zéro déchet est un concept né aux États-Unis. Ce sont des emballages alimentaires fabriqués en toile de coton et de la cire d’abeille. Il peut remplacer le film plastique étirable. Le plastique en cire d’abeille est lavable, réutilisable et compostable. C’est un des meilleurs alternatifs pour l’emballage des aliments. Il est robuste, lavable et bio. Le prix du plastique en cire d’abeille reste abordable compte tenu de son efficacité et de son impact positif sur l’environnement. On a donc plus d’alternatives au plastique avec ces matériaux aussi innovants les uns des autres. Mais il reste aussi l’alternatif de limiter la consommation du plastique et pour cela voici quelques conseils.

Les astuces pour réduire la consommation de plastique au quotidien

Depuis des années, le plastique est omniprésent dans notre quotidien : à la maison, au bureau, dans nos outils et même dans nos aliments. Pour réduire drastiquement cette consommation du plastique, voici quelques conseils pratiques. D’abord, vous pouvez commencer par dire non aux pailles et couverts en plastiques. 4 % des déchets plastiques proviennent de ces produits-là. Il existe d’autres alternatives comme les produits en inox, en bambou ou à la limite les produits bioplastiques biodégradables.

Il faut donc opter pour des produits lavables et non à usage unique. Ensuite, il faut arrêter le chewing-gum. Pourquoi ? Parce que le chewing-gum n’est plus fabriqué avec du chiclé comme avant, mais bel et bien avec du plastique (en polyéthylène et polyacétale de vinyle). Dans la mesure où on n’avale pas le Chewing-gum et qu’on le recrache n’importe où, c’est un grand pollueur. Et pire, il augmente les risques de tumeur cancéreuse. Puis, vous pouvez opter pour les gourdes en inox. Quand on sait que les bouteilles d’eau en plastiques sont de véritables plaies pour la planète, on pourrait s’abstenir. Les gourdes en inox sont réutilisables, économiques puisque l’on peut le remplir avec uniquement de l’eau de robinet, c’est un contenant sain (filtré et aseptisé) et il est isothermique. Pour info, on peut aussi utiliser l’inox pour fabriquer son propre liquide vaisselle. Sinon, il y a aussi les bouteilles faites en bambou ou en papier. Après, vous pouvez revenir à l’utilisation des sacs pour faire vos courses. D’ailleurs l’utilisation des sacs en plastique à usage uniques est interdite dans plusieurs pays. Ce ne sont pas les alternatives qui manquent. Il y a les paniers, les sacs isothermes pour les surgelés, les cabas, les sacs en tissu (en coton) et les emballages en papiers. En outre, acheter les aliments en vrac est aussi une solution.

C’est le suremballage qui est aussi un grand fléau pour une surconsommation du plastique. Vous pouvez opter pour des produits non emballés (fruits et légumes) ou en vrac (céréales, farine, gros sel, les liquides comme l’huile ou vinaigre…), bref des produits avec une seule couche. Mais la réutilisation des bocaux est aussi une solution pour réduire la consommation du plastique. Les récipients en verre sont pratiques pour stocker des trucs en cuisine comme en atelier de couture. Et enfin, il faut éviter les aliments surgelés. Bien que les surgelés soient pratiques pour les presser, ils nécessitent beaucoup l’usage du plastique. De plus, il faut le rappeler la nourriture surgelée n’est pas recommandé pour la santé du fait qu’il contient des produits chimiques. Ainsi, pour éradiquer le plastique dans notre quotidien, il faut commencer par faire des efforts dans notre quotidien.

Les emballages biodégradables, respectueux de l’environnement de chez PixePrint

PixePrint est une société qui se spécialise dans la création d’emballage écologique, biodégradable et respectueux de l’environnement. PixePrint accompagne les professionnels de la restauration dans ses besoins en emballage alimentaire. Consciente de l’importance d’utiliser des emballages pratiques, utiles et surtout écologiques, la société PixePrint déploie ses services pour répondre aux besoins ponctuels de ses clients. Dans l’optique des matériaux biodégradables, on retrouve divers articles. Il y a les gobelets en carton, les couverts en bambou, les barquettes biodégradables. Ces articles peuvent être personnalisés et sont fabriqués en France. PixePrint travaille en permanence pour rendre son catalogue le plus écoresponsable possible. Pour bénéficier du service de ce professionnel et obtenir un tarif web, vous pouvez visiter le lien https://www.pixeprint.com

Pour conclure, il faut rappeler l’impact de la consommation du plastique sur la planète. Il n’est pas seulement d’ordre environnemental, mais aussi social et économique. Environnemental, parce qu’il faut savoir que plusieurs espèces animales trouvent la mort, se blessent ou développent des maladies par l’ingérence ou le contact avec les déchets plastiques. L’écosystème marin est aussi dégradé, détruit et fragilisé par ces déchets. Social, par le fait que le sol et l’eau sont contaminés ce qui cause une ingérence par les humains des microplastiques très nocifs pour la santé. Et enfin, économique parce que les secteurs comme la pêche et le tourisme sont lésés. Pour la pêche, trop forte pollution plastique engendre moins de ressources halieutiques. Pour le tourisme, elle crée moins d’attrait touristique. Rappelons qu'avec de la bonne volonté, l’envie d’arrêter la paresse dans les habitudes (jeter, ne pas laver) et la recherche constante d’une solution plus économique qui conduit à la pollution. Tout le monde contribuera à un monde meilleur, car cela commence par chacun d’entre nous.